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Contrat d’associé…Contrat de confiance

le .

Indépendamment de l’époque, le chef d’exploitation est seul à recevoir toutes les informations et prendre des décisions, sans même souvent avoir besoin d’expliciter les unes et les autres dans la mesure où il est lui même exécutant. Mais qu’en est-il quand on est plusieurs exploitants ?

L’apparition d’un leader est nécessaire mais encore faut-il qu’il comprenne son rôle. Ce phénomène est encore plus prégnant dans les sociétés regroupant des tiers. On ne peut pas considérer le regroupement d’exploitations comme une addition de pouvoirs de décision auparavant dispersés. C’est le pouvoir de décision du groupe qui se substitue à celui de
chaque associé.

Si l’on prend le cas d’une société agricole, où l’un des membres a l’impression d’être mis à l’écart et de moins percevoir le projet de l’exploitation, on constate qu’en toute objectivité il avait toutes les chances de réussir : un projet et des intentions communes…

Ce que l’on ne peut pas prévoir dans le contrat initial, fondement de l’association, c’est un langage commun. Celui-ci est indispensable pour établir une communication afin que toutes les informations nécessaires aux décisions arrivent à chaque associé en des termes suffisamment clairs pour permettre une discussion rationnelle. L’idée même des regroupements d’exploitations a été d’associer des tiers pour mutualiser les moyens. Aujourd’hui, on s’aperçoit que ce sont les sociétés familiales qui survivent le mieux et ont une durée de vie plus importante. Faut-il rappeler que le ciment principal est la convergence d’un projet de vie, la transmission des valeurs du père au fils et du projet de l’entreprise avec les croyances réciproques des uns envers les autres. Tout cela ne fait pas partie des clauses du contrat initial ; en revanche, cette qualité relationnelle perceptible dans le temps fait l’objet d’un contrat de confiance fondé sur un engagement personnel de chacun comme seul mode de coordination entre deux êtres.