La terre « volée » aux paysans ! scénario radical

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Aujourd’hui, en 2035, les familles ne sont plus propriétaires de leurs terres. Ce sont les Collectivités Publiques qui possèdent l’ensemble du foncier agricole du pays.
Cette décision très surprenante a été prise par l’État qui est, depuis 10 ans, le seul propriétaire agricole.

La conjoncture politique, économique et financière depuis le début des années 2000, la baisse considérable du nombre d’actifs agricoles ainsi que la désertification du monde rural, l’endettement, les normes environnementales, l’assurance pour l’indispensable sécurité alimentaire sont les raisons fondamentales de cette révolution.
En s’appropriant l’ensemble du foncier agricole, l’Etat a été contraint d’en déléguer la gestion aux collectivités locales.
Les grands centres urbains sont approvisionnés grâce aux terres agricoles gérées par les Communautés de Communes. C’est ainsi que l’Etat a stoppé toutes les importations de produits agricoles ; il s’enrichit même en exportant.

En parallèle, la formation elle aussi a évolué. Pour devenir agriculteur le jeune achète à l’État un parcours de formation pour pouvoir suivre les études de la spécialité choisie. 3 niveaux sont possibles et chacun débouche sur un métier bien précis : la BAI permet d’être salarié agricole, la CAB autorise à être dirigeant agricole et la STB permet d’obtenir de l’État le droit d’être à la tête d’une entreprise de sous-traitance de différents travaux (récolte, semis, …). L’État fixe un maximum d’agriculteurs en terme d’effectifs. Pour devenir exploitant, il faut obtenir sa formation et se porter candidat pour le foncier dans une collectivité. Une commission composée d’élus, de professionnels et de consommateurs examine chaque candidature et attribue une exploitation libérée suite au départ d’un cédant.

L’agriculteur n’est pas propriétaire du foncier qui lui est attribué et il n’a pas à le payer.
C’est aujourd’hui une toute nouvelle façon de penser et d’agir !