Pour le philosophe, "La France doit cesser sa politique islamophobe... Elle n'a pas vocation à être le gendarme du monde et à intervenir selon son caprice dans tel ou tel pays pour y interdire les choix qu'il fait... Il s'agit bien de la frange radicale et politique de l'Islam salafiste. Commençons par nommer les protagonistes correctement... Le prie-Dieu ne saurait être l'horizon indépassable de la politique internationale de la France".

Selon cet historien "Sous Napoléon III, la France qui a participé à la naissance des nations américaine, allemande, italienne, pense par sa vocation émancipatrice, contribuer à celle de la nation arabe". Il poursuit : "Le rêve arabe n'est jamais tout à fait mort, il renaîtra sous d'autres formes dans les années 20 et même sous de GAULLE en 1968... L'erreur majeure aura été de sous-estimer le salafisme, voire de l'aider à se développer". A noter aussi la parution de "Quand les Européens découvraient l'Afrique intérieure" de l'historien, spécialiste de l'esclavage, Olivier GRENOUILLEAU.