Articles Tagged ‘ libéralisme’

« Le mal français n’est plus ce qu’il était »

Dans son dernier livre d'Alain Minc souligne notamment que « l'échec de la gauche va enfin amener la droite à offrir à ce pays la dose de libéralisme dont il a besoin … Il y a trois futurs possibles : 1) les libertés et l'économie sociale de marché se perpétuent avec des « individus-atomes » dans une société déprimée ; 2) le populisme et le communautarisme prennent l'ascendant et subvertissent le système politique ; 3) la société d'individus-atomes accouche progressivement d'un nouveau contrat social.

HOUELLEBECQ : « Si j’étais ministre ... »

je sortirai « la France de l'Europe … Il faut renoncer à cette course à la productivité qui enlève toute chance d'insertion aux imbéciles, dont le nombre est incompressible. » Pour l'économiste Bernard Maris auteur de « Houellebecq économiste » (chez Flammarion) « Extension du domaine de la lutte » parlait du libéralisme et de la compétition ; « Les particules élémentaires » du règne de l'individualisme absolu et du consumérisme » ; « Plateforme » de l'utile et de l'inutile ; « la possibilité d'une île « de la société post-capitaliste ». Pour B. Maris, « Houellebecq est l'Homère de l'idéologie de la concurrence » !

Le point de vue de G. DUBOIS, Directeur de l'Express

qui écrit dans son édito « L’entreprise privée chez nous conserve un souci de légitimité et d’image. Actionnaires, profits, dividendes restent des gros mots pour beaucoup de français. Le monde patronal en est, en partie, responsable. L’exemple récent de l’ancien patron de Carrefour -octroi d’une clause de non-concurrence de plusieurs millions d’euros- montre un décalage coupable avec une société française fragile, inquiète et déjà mal à l’aise avec le libéralisme ».

LE POPULISME ECONOMIQUE SELON LE PRIX NOBEL, JEAN TIROLE

Le populisme économique selon le Prix Nobel, Jean TIROLE serait "calamiteux pour la France". Il écrit notamment : "Marine LE PEN ne manque pas de condamner le libéra-lisme d'E. MACRON. Elle oublie que le libéralisme n'est pas le laisser-faire, que l'ouverture des marchés ne signifie pas l'absence de régulation pour en éliminer les défaillances, qu'un Etat hyper-trophié n'est pas synonyme de protection sociale et de service public et que, au contraire, à terme, il les menace. Une France hors d'Europe n'existerait plus dans les négociations internationales... Le choix du populisme et du repli sur soi serait létal pour la France. Evitons-le".

Michel GUENAIRE et la situation économique

Pour l'économiste « ce que nous voyons naître c'est une organisation volontaire des grandes régions du monde derrière leurs Etats et un retour des Etats qui a donc pour objet d'exprimer les aspirations des peuples. Il n'y a plus d'ordre de la mondialisation ». Et de prôner le retour à « un équilibre entre libéralisme politique et libéralisme économique » … «  le libéralisme politique ayant définitivement rattrapé le libéralisme économique ».