Tel est le titre du dernier livre de Nicolas BAVEREZ qui y écrit notamment : "Le nationalisme n'est nullement une relique du passé ; il est l'une des forces hystériques fondamentales du XXIème siècle... La divinisation de la Nation qui va de pair avec la revendication violente de sa suprématie ne doit pas être confondue avec le patriotisme qui reste le cœur légitime des sentiments d'appartenance politique... Le nationalisme doit être combattu non pas par la négation de la nation mais par l'éducation, la revitalisation de la citoyenneté, l'ouverture des économies et des sociétés, la pleine intégration des puissances du Sud à l'effort de stabilisation du monde".

qui écrit : "Comme dans les années 30, la France se trouve enfermée dans cette trappe d'impuissance et de démagogie. L'élection présidentielle de 2017 accouche d'un débat mort-né. Le redressement du pays est occulté par le déchainement des passions, laissant le champ libre au populisme qui encourage les causes du déclin français... alors que le redressement est possible. A une condition : la poursuite d'une stratégie de réforme radicale, comme en Espagne".

« C’est un nouvel avatar de l’incapacité de la France à rééquilibrer ses finances publiques et à se moderniser en raison des surcoûts et de l’inefficacité chronique de son Etat … Avec une dépense publique de 57,5% du PIB, des transferts sociaux de 33% du PIB, un secteur public élargi employant plus de 9 millions de personnes, 5,7 millions de chômeurs et 1,6 million d’allocataires du RSA « François Hollande présente un bilan difficile à inverser à un an des présidentielles où il sera candidat ».

Quatre leçons à tirer du travail du Conseil National de Résistance (le fameux CNR) : Imaginer une voie nationale originale, afficher le projet plutôt qu'un catalogue de mesures, assumer une thérapie de choc et des réformes de structure radicales, rassembler autour du changement et de la modernisation. Quand à Philippe NORD il parle pour la France et les Etats-Unis de "match des New-Deal".

Pour Nicolas BAVEREZ : "La vague populiste est la conséquence et non la cause de la crise démocratique. Il ne suffit pas de l'endiguer dans les urnes... La défaite de Marine LE PEN ferait barrage à la vague populiste sans engager nécessairement son reflux. Les partis populistes sont en effet la conséquence et non pas la cause de la crise démocratique... il faut éradiquer les ressorts de leur succès".