Quatre français sur dix ont fait les frais du "choc fiscal". Les prélèvements obligatoires sur les ménages ont augmenté de 32 milliards entre 2012 et 2017. Le "choc fiscal" a été bien réel : 26 milliards cumulables sur 2012 et 2013 de hausses d'impôts nouveaux dont les 2/3 votées par la droite. A partir de 2014 un début de "restitution" s'est opéré en direction des plus modestes (20% des français) dont le niveau de vie s'est amélioré. Au contraire, le pouvoir d'achat des classes moyennes et supérieures (40% de la population) a baissé de 0,4% à 1%.

Pour le Président des Centres de Distribution LECLERC : "Le recul des achats des français en 2016 est dû au fait que les consommateurs expriment une totale inquiétude pour leur emploi, l'illisibilité de leurs plans de carrière, la mutation de leurs métiers ou l'avenir de leurs retraites. Pourtant le pouvoir d'achat avait bénéficié de la baisse du fioul, de l'essence et de l'amélioration fiscale pour les plus bas revenus... Quant à ouvrir le dimanche, cela ne distribuera pas du pouvoir d'achat. Maintenant, si tout le monde le fait, on le fera. Mais à quel coût ?".