Selon Martine DEKEYSER « la nouvelle culture masculine de l’immaturité correspond à un nouvel idéal de l’existence, tant professionnel que sentimental et familial ». Au travers notamment de l’imaginaire de la « start-up » se dessine un nouvel idéal du travail associant liberté et engagement, fondé sur la quête du sens, l’aventure, le refus du sérieux, la bohème, le métier étant vécu comme une passion et non comme une contrainte, qu’il soit compétitif ou non. Dans cette vision du travail, c’est la mobilité qui est privilégiée.

Les cours des produits agricoles vont flamber ; les start-up de la Silicon Valley connaîtront une année noire, le pétrole remontera par à coups à 100 dollars le baril, l'euro se renforcera à 1,23 par rapport au dollar, le marché des obligations va s'effondrer, l'économie des marchés émergents repartira, aiguillonnée par les JO au Brésil.

Les start-up américaines n'avaient plus connu une période aussi faste depuis l'éclatement de la bulle Internet. Au deuxième trimestre elles ont levé 13,9 milliards de dollars auprès des fonds de capital-risque. C'est le plus haut niveau depuis 2001. Pour David Einhorn « nous vivons une seconde bulle Internet en quinze ans ».