• 101 Couverture dossier

  • PA100

  • PA99

  • PA98

  • photo oser negocier
  • 96
  • 95
  • 94
  • 93
  • principe-actif_92
  • principe-actif_91
  • principe-actif_90
  • principe-actif_89
  • principe-actif_88
  • principe-actif_87
  • principe-actif_86
  • principe-actif_85
  • principe-actif_84
  • principe-actif_83
  • principe-actif_82
  • principe-actif_81
  • principe-actif_80

Acheter ou louer ?

le .

Mes parents sont tous deux agriculteurs. Je voulais l’être aussi, mais leur exploitation ne permettait pas de dégager un revenu suffisant pour trois associés. J’ai donc été contraint de m’installer hors cadre familial en achetant du foncier. Quoiqu’il en soit, il fallait acheter du foncier pour s’installer car mon père, bien qu’il ait repris l’exploitation de ses parents en avait quand même acquis.

Etre agriculteur, c’est posséder... des terres !
On n’est pas agriculteur sans terre.

Je me suis donc lourdement endetté pour acheter le foncier nécessaire à mon installation. Je ne suis pas le seul jeune agriculteur dans cette situation et ne suis donc pas inquiet au moment de signer les prêts. Avancer en agriculture ne peut se faire sans emprunter.
Je m’installe, confiant.

La première année, mon maïs qui n’est pas irrigué souffre cruellement de la sècheresse. Au final, un rendement faible. Ça commence mal ! A côté, je ne peux pas compter sur mon verger de kiwis car je viens de le greffer en jaune. Il n’est pas en production mais qu’est-ce qu’il nécessite comme travail et investissement !

Ma trésorerie souffre mais avec la DJA et le report d’annuité du prêt foncier, cela passe.
Deuxième année, pour le maïs c’est correct ; l’année se passe donc assez bien.
Troisième année, le début de la fin... A nouveau, la récolte de maïs est mauvaise et le verger de kiwis qui devait entrer en production est touché par la maladie.
La situation est critique et me laisse peu de possibilités : tout arrêter, mais qui voudra d’une exploitation basée sur du kiwi avec un verger rasé ? Continuer, avec quelle trésorerie ?

Au final, la solution a été de trouver un investisseur qui a pris le risque de m’acheter le foncier et m’a permis de redresser le verger pour pouvoir vivre et valoriser son investissement.

Quel curieux parcours – Quel retour aux sources !
Je pars de rien... et arrive avec difficulté à rester agriculteur et à redresser mon exploitation en devenant fermier des terres que j’ai moimême
acquises puis revendues !
Agriculteur à tout prix, quel que soit le contexte et au delà des difficultés... une envie et un plaisir renouvelé !