Le romancier François MEDELINE, après dix années passées dans les coulisses de la république, nous offre une fiction politique moderne et percutante. Il s’amuse, dans cet ouvrage, à mettre en scène les grands de ce monde et nous parle du règne de l’image de pouvoir et de démesure. Extraits d’un passage du roman : « MACRON avait un destin mais Emmanuel était casanier … Je suis devenu Président de la République, je me suis marié avec ma prof et j’ai bravé la mort. Je suis un dieu de l’Olympe ». Brigitte MACRON dit « J’étais terrorisée, mais j’ai vu l’Histoire en toi ». Le Président américain : « Vous savez, Brigitte est la France. Et vous savez comme j’aime la France ».

« Voilà, c’est fait. Et nul n’a le droit en démocratie de s’insurger contre les vœux de la majorité. Une importante majorité du peuple français a voulu se donner un roi. Elle l’a. Si elle a eu tort, c’est que le suffrage universel a tort ». L’avenir dépend de nous, du « courage de tous ceux qui ont voulu dire non au fascisme en disant oui à de Gaulle ».

« Le Traité de MAASTRICHT, auquel la droite radicale et la gauche radicale s’opposèrent de concert, donne corps au grand rêve européen en accélérant la dynamique de l’Union Economique et Monétaire dont l’avènement de la monnaie unique, l’euro, progrès majeur, constitue le couronnement … Jean MONNET était encore un peu là, mais Victor HUGO désormais était loin et Jean JAURES plus loin encore … Derrière le refus ou l’impossibilité de construire des Etats-Unis d’Europe ce qui pointe c’est le danger d’évoluer vers une vague confédération des Nations Désunies d’Europe ».

Présidentialisation du régime décidée en 1962 et accentuée en 2000 ; transfert et partage de souveraineté favorisés depuis 1992 au profit de l’Union Européenne ; rééquilibrage des institutions en 2008.

« La Constitution de la Vème République, 60 ans d’application, 1958 - 2018 » (Edit. LGDJ) dresse un bilan et formule des propositions pour améliorer la Constitution de 1958 et répond à nombre de questions comme le fait de se prononcer sur la nécessité de la réviser à nouveau ; l’autre livre commémoratif de cet évènement s’intitule « Les 60 ans de la Constitution, 1958 - 2018 » est signé et présenté par le « Cercle des Constitutionnalistes » avec une préface d’Edouard BALLADUR, ancien Premier Ministre et Président du Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions qui propose la synthèse suivante en conclusion : « Aucune des révisions n’a altéré les institutions à la fois robustes et souples que le caractère national rend indispensable au fonctionnement harmonieux et efficace du régime républicain. A l’heure où semble se profiler une nouvelle révision constitutionnelle, je ne puis que former le vœu que son utilité soit dûment établie ».

« Ne tenons pas pour acquise la victoire des populistes. La France leur a fait barrage. En Grèce, en Espagne, au Portugal et en Allemagne, ils sont encore loin du pouvoir. Comme l’a dit Pierre ROSANVALLON, c’est sur le terrain démocratique qu’il faut leur répondre. La gauche doit être capable de formuler une nouvelle critique de nos institutions, de créer les conditions d’une vie publique plus inclusive, d’élargir le cercle de la citoyenneté et de la délibération collective ».  Et d’ajouter : « Le macronisme ne s’est pas donné de véritable consistance doctrinale … La verticalité qui a caractérisé la méthode de gouvernement n’a pas permis de mettre la société en mouvement, elle l’en a même éloignée … Le macronisme risque de se réduire à un simple syncrétisme politique … Ne nous laissons pas diluer dans l’illusion œcuménique du novembre mauve ».

écrit notamment dans « Le Monde » : « En exécutant votre mari, vous nous avez privé d’un procès qui aurait peut-être permis d’inverser l’ordre des choses aujourd’hui établi. Vous l’avez condamné sans procès. Vous n’en aviez pas le droit ».

Le retour de G. COLLOMB à LYON était écrit depuis le jour de sa nomination au Ministère de l’Intérieur. Un ancien adjoint à la mairie fait remarquer que « dès qu’une tête commence à dépasser, elle fait de l’ombre, il la coupe. » Selon un observateur proche « celui qui brigue un quatrième mandat à la mairie a forgé un règne sans partage » ; le résultat : un spectaculaire rétrécissement de l’assise présidentielle. Selon F. FRESSOZ « la macronie apparaît aujourd’hui en situation d’extrême fragilité », depuis qu’il est Ministre de l’Intérieur, Gérard COLLOMB se piquait d’être le « bouclier du Président ». Pour Jacques ATTALI, le départ de COLLOMB « est une bonne nouvelle pour la France ».

et même un solde légèrement positif de 700 millions d’euros. Seule l’assurance-maladie restera légèrement déficitaire. La bonne conjoncture économique, le régime draconien d’économie et le quasi-gel des pensions de retraite et les allocations familiales ont permis au compte de revenir dans le vert. Les mesures annoncées dans le plan santé et pauvreté ne commenceront à peser dans les dépenses de l’Etat qu’en 2020.

Une chape de plomb pèse sur la maison d’édition depuis les révélations du « Canard Enchaîné » qui mettent en cause la Ministre de la Culture et ex-patronne d’Actes Sud. D’autres zones de conflits d’intérêts existent comme l’édition du catalogue du Musée du Quai Branly qui touche aussi des subventions publiques.

D’après une étude publiée sur les inégalités mondiales, les inégalités avant impôt ont augmenté en France (la part du revenu total détenue par les 10% les plus riches a crû de 6%, quant aux riches américains, ils comptent  aujourd’hui plus de 47% du revenu total) ; le système américain est plus redistributif. De 1990 à 2018, le système social et fiscal de l’hexagone est devenu un peu plus progressif. Le rapport  souligne que « prélèvements et transferts ont totalement absorbé l’augmentation des inégalités. Le modèle français est plus efficace en amont ; la moindre efficacité redistributive du système tricolore tient à la structure de son prélèvement obligatoire».

Ils dressent le constat suivant : tout prélèvement confondu, le taux auquel les ménages les plus riches sont taxés a baissé en 2018 sous l’effet des mesures MACRON. D’après ces chercheurs « la tendance observée cette année devrait se poursuivre en 2019 et 2020 car la baisse de l’impôt sur les sociétés profitera également aux plus aisés ». A noter que 17 millions de ménages des classes moyennes profitent en outre de la disparition progressive de la taxe d’habitation.