Dernier essai d’Alain DUHAMEL où il explique l’intensité de la crise politique française par huit plaies endémiques : l’inconstance, le déclinisme d’une « France rapetissée » ; l’égalitarisme ; le nationalisme « figure contemporaine du Mal » ; le « conservatisme » qui plonge la République de la demi-mesure dans une crise économique quasi-permanente ; l’extrémisme qui n’a jamais été aussi fort depuis les guerres civiles et les guerres de religion ; l’intellectualisme et la discorde « une spécialité nationale que le monde entier nous reconnaît mais que personne ne nous envie ». Il y a quand même des qualités comme « l’idéalisme » et le « courage ».

C'est selon Alain DUHAMEL, le sort des Présidents de la République, en fin de mandat. L'auteur des "Pathologies politiques françaises" écrit notamment : "Le pouvoir porte en lui quelque chose de sépulcral qui s'abat sur son détenteur lorsqu'approche la fin de son temps... La malédiction de la dernière année est une messe de requiem prématurée comme s'il fallait faire expier l'autorité et la puissance... Les français ne se lassent pas de guillotiner métaphoriquement leurs monarques royaux, impériaux ou républicains".