Hausse des litiges perdus par le Gouvernement

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Pour faire face aux condamnations issues du contentieux engagé contre lui, l’Etat a dû provisionner 25 milliards d’euros dans ses comptes. Cela représente 8% des recettes nettes de l’Etat (un quintuplement en dix ans). Pour réduire la note, le rapport préconise la création d’un corps « d’avocats d’Etat » chargé d’anticiper les contentieux, de suivre les procédures engagées et de trouver des règlements amiables.

Quelques chiffres

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13%, tel est le recul des investissements pour protéger l’environnement entre 2016 et 2017 ; 2018 a vu un doublement de la production annuelle de miel avec 20.000 tonnes ; 6% c’est l’augmentation de l’incidence des cancers colorectaux enregistrée chaque année chez les 20-39 ans entre 2008 et 2016.

Nicolas SARKOZY (suite)

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« Nous avons une mauvaise conception du mot égalité, qui conduit à l’égalitarisme et au nivellement ce qui fait que le leadership en son principe est contesté » ; « Pour l’Europe une seule priorité : mettre un nouveau traité sur la table pour définir l’Europe de l’avenir et changer profondément les règles du jeu » ; « … J’ai pris un peu de recul avec les artifices de communication » ; « Faire de Victor ORBAN un dictateur et un leader de l’extrême droite ne correspond pas à la réalité » ; « Le pouvoir est dangereux, il peut devenir une drogue. Et un peu d’expérience ne nuit pas face aux dangers que les vapeurs du pouvoir peuvent générer ».

Nicolas SARKOZY se livre dans le point (du 1er novembre 2018)

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On peut notamment lire dans cet interview les passages suivants : « c’est la démographie qui fait l’Histoire et pas l’Histoire qui fait la démographie ; dans nos démocraties il est plus ?démocratique? d’empêcher de faire que de faire ; je ne suis plus dans le combat politique, je m’abstiendrai donc de critiquer E. MACRON ; d’ailleurs en matière de critique il semble servi … ».

Le triomphe des lumières

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Dernier ouvrage du Professeur Steven PINKER qui fait figure de « demi-dieu » pour tous ceux qui défendent la nationalité, la liberté de penser et le refus de l’enfermement idéologique à gauche comme à droite. Il écrit notamment : « Mon livre n’est pas un plaidoyer pour l’optimisme, mais un plaidoyer pour les faits et l’histoire … Ni les nazis ni les communistes n’étaient inspirés par des penseurs des lumières comme HUME, MONTESQUIEU ou DIDEROT. La seule influence peut-être est celle de ROUSSEAU … Je ne démontre pas le bien-être de l’élite, je montre le déclin de la pauvreté et des maladies.

La société illibérale

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Selon Alain de BENOIST pour qui « la démocratie et le libéralisme s’opposent : d’un côté la souveraineté du peuple ; de l’autre l’Etat de droit et la souveraineté de l’individu. C’est dans ce hiatus que le concept de démocratie illibérale a vue le jour ». Cette démocratie illibérale est définie par
F. ZAKARIA (en 1997) comme « une doctrine qui sépare l’exercice classique de la démocratie des principes de l’état de droit. Pour Jacques RUPNICK, on peut parler de « démocratie non libérale de la Baltique à l’Adriatique ». Pour Victor ORBAN « on peut être démocrate sans être libérale ». Pour Alain de BENOIST « la démocratie libérale est le régime qui garanti les droits de l’homme par la souveraineté du peuple. L’état de droit dissout alors la politique sous l’effet corrosif de la multiplication des droits ». Quant à ROSANVALLON, il rapproche l’illibéralisme du bonapartisme qui constitue à ses yeux la tradition française par excellence ».

Quelques propos d’Eric ZEMMOUR à propos de son livre « Destin français »

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« On est passé du roman national au roman des origines. C’est la rengaine. On est tous des migrants depuis la grotte CHAUVET » ; « Je suis un peu dans le même état d’esprit que Romain GARY dans ?La promesse de l’aube?, j’imagine que la France est ce pays où Victor HUGO est Président de la République » ; « Comme TOCQUEVILLE le remarquait des aristocrates, attaqués quand leur pouvoir a décliné, les juifs ne seront pris pour cible que lorsqu’ils rentrent dans l’opposition, sous la IIIème République, quand ils s’introduiront dans les salons, réactionnaires et antisémites du Faubourg St Germain » ; « Pourquoi le spectre de la guerre civile parce que nous sommes un peuple artificiel donc politique » ; « de GAULLE se situe par rapport à MAURRAS dans la position où LENINE se trouvait par rapport à MARX ».

Le Traité de Versailles, un siècle après

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Signé le 28 juin 1919, le Traité de Versailles reste probablement jusqu’à aujourd’hui l’acte le plus dénigré de l’histoire du XXème siècle si ce n’est de toute l’histoire diplomatique de l’Europe. Mais, comme le souligne K. POMIAN, historien, la vague d’hostilité qu’il avait suscité à sa naissance a été aussi sans égal : les français ont manifesté leur mécontentement, les anglais l’on assez vite répudié (KEYNES écrivait sur les désastres à venir), les américains l’ont signé sans le ratifier ; les allemands criaient au « DIKTAT », les russes y voyaient un instrument en vue de mettre sur pied « une coalition impérialiste contre le pouvoir des soviets » … C’est seulement dans une partie de l’Europe centrale et une partie de l’Europe orientale que le Traité de Versailles a reçu un accueil favorable.

Multipolarité et multilatéra-lisme

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Selon Saki LAÏDI « dans un monde de plus en plus multipolaire où la richesse et la jouissance se trouvent distribués entre un plus grand nombre d’acteurs, on serait en droit d’attendre que le multilatéralisme surgisse comme la modalité la plus pertinente pour réguler un jeu par définition plus ouvert. Mais c’est l’évolution inverse qui semble se dessiner. La multipolarité semble faire reculer le multilatéralisme … Quand les rapports de puissance à l’état brut structurent le système international, le multilatéralisme recule et, avec lui, l’Europe ».

A lire le dernier ouvrage de Benoît DUTEURTRE « En marche »

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Conte philosophique nous permettant de suivre Thomas, un jeune député sérieux et constructif, entreprendre un voyage d’étude en « Rugénie ». Ce pays, reformé sous la houlette de l’économiste Stepan GLOSS est devenu le meilleur des mondes possibles entre services privatisés, cités sans voitures et championnats de la diversité. Un clin d’œil à VOLTAIRE et à ORWELL inspire cette fable de plus en plus grinçante … quand la déréglementation de l’économie va de pair avec l’hyper réglementation des libertés individuelles et quand la guerre s’invite dans le jeu de la communication.

« L’intelligence artificielle ou l’enjeu du siècle »

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Tel est le titre du dernier livre du philosophe Eric SADIN qui analyse l’emprise de « l’IA » sur la société, qui déclare dans Libération du 25 octobre : « Le terme IA est un abus de langage laissant croire qu’elle serait naturellement habilitée à se substituer à la nôtre en vue d’assurer une meilleure conduite de nos vies. Il faut remettre en cause cette appellation anthropomorphe. En vérité ce qui est nommé IA représente un mode de rationalité technologique cherchant à optimiser toute situation, à satisfaire nombre d’intérêts privés et, au bout du compte, à faire prévaloir un utilitarisme généralisé … Au fond, les systèmes computationnels sont dotés d’une singulière vocation : énoncer la vérité … Les machines sont appelées à nous dire la   vérité … Plus on compte nous dessaisir de notre pouvoir d’agir, plus il convient d’être agissant ».

Mort du négationniste, Robert FAURRISSON

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Le nostalgique de PETAIN (mort à Vichy !) était connu pour ses thèses remettant en cause l’existence des chambres à gaz et « le prétendu génocide des juifs » de la seconde guerre mondiale. J.M. LE PEN avait fait de FAURRISSON « un symbole emblématique du recul des libertés d’expression et d’opinion en France ». Sa mort survient quatre jours avant que le Tribunal Correctionnel de CUSSET (Allier) ne rende un jugement pour « contestation de crime contre l’humanité ». L’un de ses cours à la Faculté de Lyon s’intitulait : « Le journal d’Anne FRANK est-il authentique ? ».