Verbatim : Fillon est favorable au référendum pour trancher trois sujets : la réduction du mille-feuille à deux niveaux d'administration locale, la définition d'une immigration par quotas votés annuellement par le Parlement et la diminution du nombre des parlementaires. Pour l'ancien Premier ministre "le défi pour la droite et le centre consiste à proposer une nouvelle synthèse entre les libertés économiques qui ont été cruellement affaiblies et la défense d'une identité française et européenne qui s'évapore dans le village global." Et d'ajouter, "Une somme d'injures, n’en fait pas une politique".

Qui se livre au Point du 23 mars 2017 : "Si c'est FILLON qui l'emporte, la rue prendra le pouvoir. Si c'est MACRON nous retomberons dans la IVème République et le régime des partis. Dans les deux cas de figure, le nouveau Président, n'ayant pas les moyens de réformer le pays fera le lit de Marine Le PEN pour 2022".

Les candidats ont jusqu'au 17 mars à 18h pour déposer les 500 parrainages. Le Conseil Constitutionnel doit annoncer la liste des candidats entre le 20 et le 21 mars ; le premier tour est fixé le 23 avril. Selon l'article 7 de la Constitution, ce calendrier serait bouleversé si les "sages" constataient le décès ou l'empêchement d'un candidat" dans les sept jours précédant la date limite du dépôt des présentations de candidatures". Pour certains la mise en examen de F. FILLON le 15 mars empêcherait la bonne tenue de l'élection. Il reste à définir ce qui relève de l'empêchement en tentant d'éviter un empiétement du juge constitutionnel sur "le libre jeu politique". Et si l'élection était irrégulière parce qu'il y aurait l'absence d'un grand courant politique ?

Le 6 mars dernier « Requiem de Karol BEFFA en hommage à une droite défunte ; commande du banquier d’affaires Philippe VILLIN à K. BEFFA » ; commande qui « reflétait pour VILLIN la nécessité par une catharsis l’extrême peine que m’avaient infligé Monsieur FILLON et sa clique ». Ph. VILLIN a déclaré : « Je voudrais que FILLON écoute ces tonalités crépusculaires en boucle pour mieux expier sa faute ». Nicolas SARKOZY, informé de cette initiative musicale, en aurait « beaucoup ri ». Mais il s’est abstenu de participer au concert en tant qu’auditeur bien sûr …