L'esprit du temps étant à l'intelligence artificielle, le moteur de recherche américain GOOGLE recrute actuellement 250 spécialistes de ce domaine pour ouvrir, courant 2016, un laboratoire à ZURICH en Suisse où est installé son plus gros centre de recherche hors Etats-Unis. A la tête de cette entité le français Emmanuel MOGENET qui va travailler sur plusieurs axes comme le "machine learning" (l'apprentissage automatique).
Le pays a une chance de devenir leader dans ce domaine parce qu’il a adopté les nouvelles technologies très rapidement. Le leadership chinois dans l’intelligence artificielle créé autant de possibilités que de défis. Il donnerait certes à l’Occident l’occasion de collaborer avec l’une des économies les plus dynamiques du monde et pourrait conduire la Chine à mieux s’intégrer dans l’ordre international sur l’Etat de droit ; occasion de nouveaux conflits entre les sociétés chinoises et les organismes de régulation étrangers. Le défi sera de contenir les risques liés à la collaboration avec un Etat autoritaire sans pour autant négliger les occasions offertes par les investissements et les innovations en Chine.
Créateur du système de paiement Paypal, auteur de "De zéro à un comment construire le futur ?", P. THIEL souligne que "la technologie doit permettre de faire plus avec moins... les ordinateurs réalisent certaines choses mieux que les humains, notamment dans le filtrage des données de masse : pour le reste, l'homme est toujours le meilleur... je veux être certain que les démocraties soient les premières à maîtriser l'intelligence artificielle". P. THIEL soutient le projet du SEASTEADING INSTITUTE qui vise à bâtir des Iles artificielles en dehors... de toute juridiction et de tout gouvernement. "Une façon d'appréhender un modèle sociétal différent" affirme P. THIEL.
« Tant que le nationalisme consiste à vous sentir connecté à vos concitoyens, c’est formidable. Les ennuis commencent quand on se concentre sur la haine envers d’autres groupes … Le nationalisme n’a aucune solution à apporter à la guerre nucléaire, au réchauffement climatique ou à la technologie disruptive … La plus grande menace pour l’humanité vient probablement de l’intelligence artificielle et de la biotechnologie. Nous devons les réguler et l’Etat-Nation n’est pas le bon cadre pour s’attaquer au problème … Le pire des scenarios serait une nouvelle course aux armements en matière d’intelligence artificielle et le recours à la biotechnologie. » Y.N. HARARI poursuit : « On peut imaginer l’essor d’une nouvelle classe "inutile" qui ne devra plus lutter contre son exploitation mais contre son insignifiance … Désormais, la ressource la plus importante est le savoir … »