Le départ du Conseil d'Etat de Jean-Marc SALIVE

qui déclare au Monde : « Nous vivons dans une société de plus en plus plurielle, souvent divisée, voire fracturée. Les consensus de naguère, notamment sur la fin de vie, se sont désagrégés … Sur près de 200.000 affaires reçues par les tribunaux administratifs chaque année, moins de 200 concernent des contentieux liés à la laïcité … Le Conseil d’Etat s’est attaché à assurer la conciliation de principes antagonistes, la liberté de religion et de culte avec l’ordre public … Trop de lois sont adoptées en réaction à des évènements. Mais l’apparition de nouvelles formes de terrorisme justifiait d’adapter l’arsenal de prévention et de répression … L’opposition entre volonté populaire et droits de l’homme est erronée ».