De la ruine-mémorial à la ruine-trace

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Pour le professeur Stéphane MICHONNEAU « les ruines sont devenues, dans la seconde moitié du XXème siècle, des lieux privilégiés de la construction culturelle d’un évènement violent en traumatisme ». La conservation des ruines procède d’un choix politique. L’émergence d’un nouvel espace public et commémoratif européen et peut-être mondial fondé sur les ruines de guerre et, selon H. ROUSSO, « le signe d’une première forme de globalisation des rapports au passé ». Selon S. MICHONNEAU, on s’oriente vers une « histoire transnationale des mémoires de guerre » qui « devrait s’attacher à comprendre comment les concepts « d’expérience de guerre » ou de « martyr de guerre » ont contribué à niveler et à homogénéiser une culture européenne forcément variée ».

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