Articles Tagged ‘céréales’

De la reconversion...

e-laulhe

LANNEPLAÀ

La reconversion du lait aux céréales n’était pas évidente. Eric Laulhé de Lannepla à l’a réussie malgré une tradition familiale d’élevage et une géographie d’exploitation de coteau. 

Sa recette ? Optimiser la destination des parcelles à la complexité de l’assolement.
Eric aime la liberté de son métier mais se pose des questions sur l’instabilité des marchés et le devenir de la Pac tout en rêvant de se libérer du temps personnel... pourquoi pas par l’embauche d’un salarié.

Partir c’est revenir !

SIROS

Après 6 ans comme ingénieur informatique et un an en Asie, Yannick Chicoulaa décide en 2008 de revenir  à Siros « écouter la terre familiale ».

Il tente alors l’aventure bio.  « L’appui et la compétence de mes voisins ont été déterminants… respecter la terre ça ne s’improvise pas ».

Aujourd’hui Yannick Chicoulaa cultive 35 ha de céréales bio en privilégiant des canaux de vente directe  avec les transformateurs et aspire à une autonomie prochaine pour sécher, stocker et même un jour transformer…

Restera alors à trouver le nom de son huile de Colza !

Quand rotation rime avec autonomie

SENDETS

Jean-Marc Nougué, producteur de maïs de Sendets, exploite des terres en limite du Gers et des Landes.

Décidé à gagner en indépendance dans sa production, il a anticipé sur une éventuelle future directive européenne qui obligerait les agriculteurs à effectuer 3 rotations de culture sur certaines terres, mesure qui impacterait les primes PAC. Pour alterner céréales et tournesol sur ses terres gersoises, il s’appuie sur les conseils des ingénieurs d’un groupement duquel il est adhérent.

Sans investissement ni irrigation supplémentaires, Jean-Marc Nougué a aménagé sa production pour des rendements équivalents. A l’instar des autres adhérents de cette coopérative, il participe de façon active et maîtrisée à ses choix de production et se sent plus responsable de la gestion de ses terres... un peu comme au « temps jadis » !

Du coup, souhaitant maîtriser toute sa chaîne de production, il a investi dans un stockage supplémentaire pour les céréales et un pont-bascule.
Son pari : conquérir définitivement son autonomie.

Un temps pour tout...

BEGIOS

A Béguios, l’heure de la retraite de Bernard Miremont a sonné ; c’est le moment qu’a choisi Gabriel, son fils, pour s’installer. Depuis son plus jeune âge, il participe aux travaux de l'exploitation et a suivi un cursus scolaire en lycée agricole. Titulaire d’un BTS ACSE, il reprend, en association avec Elisabeth, sa mère, les rênes de l'Earl Gurea, créée dans les années 80. Les ateliers bovin viande, veaux de boucherie et céréales constituent l'activité de l'exploitation. Jeune et impliqué, Gabriel a pour ambition d'agrandir la stabulation pour améliorer les résultats techniques et économiques de l'atelier mais également les conditions de travail sans multiplier les astreintes. Que dire de plus ? Souhaiter à Gabriel et à sa maman que la reprise de l'exploitation familiale flirte encore et encore avec la réussite...