Ce rapport prône le retour au septennat unique avec des législatives organisées avant la Présidentielle ; limiter le nombre de mandats identiques des élus à trois dans le temps ; réduire à 400 le nombre des députés (au lieu de 577) et à 200 de celui des sénateurs (au lieu de 348) ; introduire la représentation proportionnelle à l'Assemblée Nationale pour élire au moins la moitié des députés selon ce mode de scrutin ; faire porter le référendum sur tous les sujets et le favoriser s'il est d'initiative populaire.

Pour CAMBADELIS : "Le PS est social-écologique"; pour Manuel VALLS "Il me paraît important de nommer notre action ... Elle est social-réformiste" ; pour Emmanuel MACRON "le libéralisme est une valeur de gauche"; pour Pierre MOSCOVICI "je reste socialiste, social-démocrate, je ne sais plus comment il faut dire maintenant".

Nicolas SARKOZY aurait dit : "Asséner une telle bêtise en 2015 ! Elle aurait pu parler des frontières, d'identité ou de racines mais parler des races quand on n'est pas Lévi-Strauss ... Elle ne sait décidément pas quoi faire pour exister". Réplique de N. MORANO : "Il ne m'aime plus et moi je le déteste. C'est un mec néfaste".

500 000 (c'est le nombre de voitures concernées par l'amende aux Etats-Unis (11 millions potentiellement dans le monde) ; 36 000 dollars c'est le montant de l'amende par véhicule aux Etats-Unis ; 23% c'est la chute du cours de l'action le 21 septembre à la bourse de Francfort ; 29 milliards d'euros, c'est la perte de capitalisation depuis la révélation de l'affaire.

Celui des pays les plus aptes à accueillir des talents : "Les talents bougent plus vite que jamais à travers le monde. Les pays qui leur restent ouverts se construisent un avantage compétitif... Les talents se qualifient plus par des promesses d'avenir que par des performances actuelles".

Sur le Président dont-il fût le conseiller (il faut lire "Loués soient nos seigneurs") Régis DEBRAY dit : "Le moment MITTERRAND quand on le voit avec du recul, cela fait charnière entre le XIXème siècle et le XXIème siècle, entre l'archéosocialisme des ouvriers typographes et le néo-capitalisme des entrepreneurs à l'américaine". Et d'ajouter : "On croyait qu'il fallait prolonger la lignée JAURES-BLUM ... Ce grand monsieur haussa sur le pavois SEGUELA, BERLUSCONI et TAPIE qui n'étaient pas vraiment au programme ... On pensait que le pèlerinage au Panthéon était un bon jour, c'était la cérémonie des adieux !".

Dans une interview il indique notamment que "pour la première fois, il n'y a plus d'après. Ni au ciel, ni sur terre ... La mondialisation technoéconomique fomente une balkanisation politico-culturelle, 193 Etats à l'ONU quand il n'y en avait pas 50 en 1946 ... On croyait que l'évolution du niveau de vie nous débarrasserait du religieux. Erreur ... le laïque c'est du dur et du droit. Ça permet, c'est déjà beaucoup, de respirer côte à côte sans s'entre-tuer". Et à méditer cette petite phrase : "Un grand politique c'est un illusionniste qui a le sens des réalités ... Les professionnels de la profession font rarement l'affaire".

Maire de TROYES par ailleurs Président de l'Association des Maires de France souligne dans une interview au Point (n°2246) "que la question migratoire est le plus grand défi à relever pour l'Europe depuis la guerre. Il s'agit d'une crise supérieure à la crise financière de 2008 bien plus difficile et plus exigeante ... Pour les migrants il faut moins l'assimilation et l'intégration que l'acceptation des valeurs de la République - liberté, égalité, fraternité, laïcité -" Quant à la future primaire, F. BAROIN souligne qu'il ne veut plus en parler parce que "ce n'est pas l'intérêt du pays d'avoir une campagne présidentielle de 18 mois". 

Le député PS du Puy de Dôme, Jean-Paul BACQUET affirme que "Bernard CAZENEUVE est le futur Premier ministre. Voilà ce que je pense, que ce soit au cours du mandat actuel ou pour le suivant. Nous avons parlé plusieurs fois de cela, il sait que je souhaite qu'il soit un jour à Matignon". Et CAZENEUVE qu'en pense-t-il ? Mais "c'est de la folie ! Moi Premier ministre ça n'existe pas. C'est de la tarabistouille !" (Le Point 17/09).

Le nouveau livre (Ed. TALLANDIER) de l'économiste Jean-Marc DANIEL qui déplore l'incapacité de nos dirigeants, tiraillés entre libéralisme et Keynésianisme, à raisonner à long terme : "De VGE à SARKOZY en passant par MITTERRAND et CHIRAC, tous ont fini par se rallier tôt ou tard, au modèle libéral-monétariste identifié à l'Allemagne et fondé sur le refus du déficit budgétaire et la lutte contre l'inflation qui menace le pouvoir d'achat des plus modestes".

Le nouveau livre (Ed. TALLANDIER) de l'économiste Jean-Marc DANIEL qui déplore l'incapacité de nos dirigeants, tiraillés entre libéralisme et Keynésianisme, à raisonner à long terme : "De VGE à SARKOZY en passant par MITTERRAND et CHIRAC, tous ont fini par se rallier tôt ou tard, au modèle libéral-monétariste identifié à l'Allemagne et fondé sur le refus du déficit budgétaire et la lutte contre l'inflation qui menace le pouvoir d'achat des plus modestes".

Alain JUPPÉ vient de rédiger la préface de la biographie de Jacques CHIRAC signée par Catherine CLEMENT (à paraître le 15 octobre). Un texte dans lequel il vante les capacités "d'apaisement" et de "rassemblement" de CHIRAC ainsi que sa résistance à l'extrême-droite. Autrement dit, en quelque sorte, "l'anti-portrait" de Nicolas SARKOZY.