Des documents révélés par le journal Le Monde montrent une alliance objective entre les « paradis fiscaux » européens. Ces documents (PV de réunions, fiches de renseignements des Etats) permettent de retracer à partir de 2005 une alliance entre ces trois paradis fiscaux européens que sont le Luxembourg, les Pays-Bas et la Belgique, pour les régimes fiscaux de faveur pour attirer des entreprises… Et pourtant le groupe « Code de conduite » sur la fiscalité des entreprises, créé en 1998, devait identifier les régimes fiscaux risquant d’entraîner une concurrence fiscale dommageable entre pays.

C’est ce qui est arrivé le 27 octobre, lorsque, pour la cinquième fois depuis 1945 la Chambre des Lords est sortie de son rôle consultatif traditionnel pour s'opposer à un texte voté par les députés. En effet en vertu d'une tradition remontant à 1911, les Lords n'ont pas le pouvoir de bloquer une législation financière votée à la Chambre des Communes. Mais les pairs ont considéré qu'il était possible de passer outre cet usage.

Selon une étude de l'IFOP, face à l'accueil des migrants, la France appartient à un bloc de "refus" au sein de l'Europe alors même que l'arrivée des migrants ne la concerne pas au premier chef. Le chercheur François GEMENNE souligne que "c'est en France qu'il y a un des plus gros décalages, si ce n'est le plus gros, entre la perception de l'immigration et la réalité. Ce décalage renvoie à la confiscation du discours politique et de l'agenda médiatique par l'extrême droite".

Au printemps l'OMS a déclaré le glyphosate "cancérigène probable", ouvrant une bataille rangée autour d'une substance désormais omniprésente dans l'environnement. Le glyphosate a été inventé en 1970 par MOSANTO, dont le brevet mondial est arrivé à échéance en 1991, c'est le pesticide de synthèse le plus utilisé dans le monde. A noter que le glyphosate entre dans la composition de près de 750 produits, commercialisés par plus de 90 fabricants répartis en une vingtaine de pays. La production mondiale est de 720 000 tonnes en 2012.

Elle est, selon J.P. DUPUY auteur de "Catastrophisme éclairé" (il y a quelques années), le scénario le plus probable. "C'est aussi le moins réjouissant. Ce que nous devons craindre le plus, ce n'est pas une grande catastrophe qui mettrait par la même fin aux maux de notre époque, c'est au contraire une longue prolongation et une accentuation de ceux-ci suivant une spirale descendante". Et d'illustrer ce point de vue par le destin tragique des habitants de l'Île de Pâque au XVIème siècle.

La France et l'Allemagne veulent dynamiser "l'Europe du numérique" mais il ne faut pas, souligne un spécialiste, que les industriels et les start-up soient confrontés aux réglementations de 28 pays là où les Etats-Unis comme la Chine ont un seul marché. La France et l'Allemagne sont complémentaires : l'Allemagne a une très bonne compétence dans le domaine de l'automatisation et la France dans le traitement des données et de l'interopérabilité des plates-formes. Et les gouvernants d'en appeler à la généralisation de l'enseignement d'un socle commun de compétences numériques dans les programmes éducatifs européens afin de s'assurer que chacun maîtrise les technologies numériques.

Le dollar fort et la décélération chinoise pèsent sur les résultats des multinationales qui tablent sur la demande pour résister. Les nuages s'amoncellent au moment où la Banque Centrale envisage de relever ses taux d'intérêt pour la première fois depuis 2006. A noter que le cycle de croissance dans les matières premières tiré par la Chine, "à fait grimper beaucoup de choses dans le monde".

Tel est le titre du dernier ouvrage d’Andrew HUSSEY témoin des émeutes des banlieues de 2005 et de celles de la Gare du Nord de mars 2007. Doyen de l’Université de Londres, il décrit et décrypte dans un « livre-événement » l’hospitalité des jeunes d’origine maghrébine envers l’Etat français, à la lumière de son histoire coloniale en Afrique du Nord. Pour A. HUSSEY cette « intifada française » n’est que le dernier et le plus dramatique avatar de la confrontation avec l’ennemi ».

Pour J.P. DELEVOYE, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental : « Ce que je vois venir ce n’est pas l’aube d’une révolution mais le vote populiste, la lutte contre les partis de pouvoir … Il faut changer totalement la culture du pouvoir qui doit cesser d’être une jouissance pour redevenir un exercice. Ensuite il faut refonder la culture du dialogue social … Le numérique va amener au contournement de plus en plus fréquent des structures en place ».

« Je ne prône pas le multiculturalisme. Ce modèle tend à faire de l’institution politique une agence de cohabitation entre les différentes communautés. Ce n’est pas du tout ma perspective. Si je plaide pour la reconnaissance de l’Islam comme un fait social, la perspective est de l’entraîner à participer à un rassemblement civique dans le cadre national ». Il poursuit : « L’abandon des fêtes religieuses chrétiennes comme fêtes communes de la France serait extraordinairement destructeur.

La Chine émet 29% des émissions de CO2 de la planète ; le coût de la dégradation environnementale est de 230 milliards de dollars ; 1,2 million de morts prématurées dues à la pollution atmosphérique ; engagement de Pékin de réduire de 50% sa consommation de charbon ; malgré FUKUSHIMA, Pékin va bâtir 110 centrales d’ici à 2030 pour un investissement de 78 milliards de dollars.

« Les français sont conscients que la France glisse sur une pente dangereuse et qu’elle a besoin de réformes profondes. Je me bats contre l’idée d’un déclinisme inéluctable, contre les chantres d’un prétendu âge d’or révolu … L’essentiel c’est l’emploi, l’emploi, l’emploi. Et la sécurité … Il faut mettre à égalité avec le principe de solidarité un principe de responsabilité.