« Nous préparons 2017, en effet, mais sans chercher l'homme providentiel. Plutôt un peuple providentiel de faiseux. Le sursaut ne sera pas collectif … Le marché de la promesse a été trop carbonisé par les partis ! … Le libéralisme a eu le tort de se couper du monde associatif … Il faut forger ce grand gouvernement du faire. Il faut proposer un bouquet de solutions ».

Il existe de fortes disparités départementales dans le coût moyen de l'APA (306 € en Lozère, 323 € en Vendée, 457 € dans le Cantal, 325 € en Haute-Loire, 457 € dans la Creuse, 337 € en Haute-Saône, 339 € en Indre) et l'hébergement en EHPAD (Meuse et Vendée 1342 € ; Aveyron, Cantal, Lozère 1403 €, Paris 3294 €, Hauts de Seine 2806 €, Seine St Denis 2440 €).

« Docteur TTIP et Mister TAFTA » par Maxime Vaudano qui présente un bilan clair et synthétique des enjeux du Tafta et répond à la question de savoir ce que nous réserve le Traité transatlantique Europe-États-Unis ; « La grande crise, comment s'en sortir autrement ? » par J.K. Galbraith qui recommande d'adopter un objectif de croissance régulière mais lente et critique le petit monde des économistes américains et notamment Paul Krugman et Joseph Stiglitz trop proches du « mainstream » ; « La France 3.0 - Agir, espérer, réinventer » par Ch. Saint-Étienne ; « Le bal des aveugles » par Michel Turin ; « Jean Monnet, banquier 1914-1945, intérêts privés, intérêt général » ; Karl Marx : « Discours sur la question du libre-échange ».

Dans leur ouvrage, Michel Capron et Françoise Quairel-Lanoizelée se posent la question : « Qui a, et au nom de quoi, le droit de diriger les entreprises ? » Les réponses ont évolué avec les régimes successifs du capitalisme. Les deux auteurs viennent d'écrire un autre ouvrage intitulé « L'entreprise dans la société. Une question politique » où ils explorent l'idée d'une redevabilité des entreprises envers la société.

Le Prix Nobel d'Economie poursuit : « Les problèmes auxquels fait face la France trouvent largement leur origine au-delà de ses frontières. Ce sont des problèmes européens qui nécessitent une solution européenne. L’euro a été créé pour favoriser la solidarité européenne. Il a eu précisément l'effet opposé. Ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est un retour aux principes de la solidarité européenne sur lesquels l'euro a été créé.

« Comment peut-on prétendre que le meilleur moyen d'augmenter le niveau de vie est d'appliquer des politiques conçues pour le diminuer ? Des politiques qui, de plus, pourraient bien augmenter des inégalités pourtant déjà élevées … Certains utilisent la crise comme prétexte pour discréditer l'Etat-Providence. Mais il n'est pas à l'origine des échecs de l'Europe ».

Pour le spécialiste des réseaux Pierre Bellander « il y a 3 milliards de connectés, déjà 40% de la planète et 5 milliards prévus en 2020. Jamais il n'y eu une telle puissance informatique disponible pour chacun et en réseau. Bientôt une famille aura la capacité de calcul d'une multinationale et plus de sources d'informations qu'un dirigeant du G7. Notre émancipation est égale au carré de toutes les émancipations auxquelles elle se connecte. L'humaine est un devenir constant … Tout le monde peut faire un saut évolutif sans précédent avec le réseau. Ce qui nous changera tous intimement et collectivement … Bientôt nous aurons la chance d'appliquer l'effet réseau à la démocratie, à la République. »

« Quand Philippe Muray parle du « festif » ce n'est pas parce qu'il était contre les fêtes ! Au contraire, il était ravi que les gens s'amusent et dansent. Il dénonce ce système totalitaire qui fait perdre sa vérité au réel … Le festif nie le réel et veut le transformer. Il est une manière de nier les nuances du réel, de nier l'histoire, l’ambiguïté, la négativité ». Philippe Muray écrivait : « En un mot, le festif fait de nous des déambulants approbatifs ». Pour Lucchini « l'homo festivo » épigone du bobo ressemble à l'individu nietzschéen qui se désintéresse du réel ».

« Le Djihad calme les frustrations sexuelles, canalise la volonté de puissance, ouvre l'accès à une gloire, donne la possibilité de dominer ses semblables au nom de la soumission générale, offre la reconnaissance mimétique des autres candidats, libère le déchaînement sadien, assouvit le désir de servitude volontaire ».

Michel Rocard l'a utilisé 29 fois, R. Barre 8, Jacques Chirac 8, Edith Cresson 8, P. Mauroy 7 … Rien ne vaut ce 49,3 qui permet d'adopter une loi sans vote pour mater une majorité « rebelle ».

Selon François Langlet « tout comme le monde de la finance, celui de la morale connaît donc un krach … On a déjà vu une telle concomitance pour les mêmes raisons dans les années 30 avec l'affaire Stavisky … Tout comme le krach financier, le krach moral permet de « réaliser » les vraies valeurs … scandale et populisme voilà revenu ce vieux couple qui hiberne lorsque tout va bien car il n'aime pas le beau temps ».

Pour Christophe Ayad (Le Monde) « c'est un succès commercial pour le Président Hollande mais sur le plan diplomatique cette vente est un naufrage moral. Comment expliquer à l'opinion française que l'on refuse de vendre des navires porte-hélicoptères Mistral à la Russie de Poutine au prétexte qu'elle pourrait agresser ses voisins alors que l'on livre des Rafale à l’Égypte du Maréchal-Président Al-Sissi dont les avions de chasse interviennent dans le conflit Libyen. »