Malgré la crise et le chômage. En 2014 le salaire mensuel de base du privé a augmenté de 1,4%. Avec une inflation zéro cela représente une hausse d'autant du salaire réel. Il n'est pas certain que cette hausse soit une bonne nouvelle pour l'économie française dont la croissance tourne encore au ralenti. Depuis 2008 les salaires augmentent plus que la productivité des entreprises. Mécaniquement, leur compétitivité se dégrade. Alors qu'en Allemagne, les salaires ont rebondi à partir de 2009, quand la productivité est repartie à la hausse.

Pour l'ancien Prix Nobel d'économie, « les solutions basées sur le marché pour traiter de dettes souveraines sont source de chaos, il faut inscrire les restructurations des dettes dans un cadre juridique multinational et relancer, en ce sens, les efforts de l'ONU ».

150 millions sont dépensés par an en conseils extérieurs, la France y consacre quatre fois moins d'argent que la Grande-Bretagne et près de trois fois moins que l'Allemagne. La Cour des Comptes constate que l'usage de cabinets de conseil peut « révéler ou aboutir à la perte de certaines compétences de l’État (comme dans le cas de l'écotaxe, des contrats de concession pour les autoroutes, France-Domaine). Très présent aux côtés de l’État avec 15% des dépenses, figure le Français Cap Gemini.

Dans son dernier livre, François Bazin, journaliste écrit notamment : « La politique pour François Hollande c'est l'art de gérer le pays en lui imposant le rythme qui permet la décantation et évite la rupture … ». F. Hollande qui chérit Léo Ferré estime « qu'avec le temps, va, tout s'en va … Ce n’est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien ».

« Mon but n'est pas de dresser un constat apocalyptique mais de montrer qu'il existe à la fois des dangers certains et une issue de secours qui, contrairement à ce que beaucoup s'imaginent, peut être l'occasion d'améliorer la vie de l'ensemble de l'humanité … Nous sommes condamnés, pour réussir à décourager l'usage des énergies fossiles et, simultanément, à mieux répartir les richesses. … Il devient urgent de créer une organisation internationale chargée de gérer les biens communs ».

Il faut se battre avec les armes de 2000 non celles de 1960. Elles sont au nombre de trois : 1) l'obsession numérique (réseaux puissants et micro-entreprises) ; 2) l'apologie de la proximité (favoriser les micro-climats économiques) ; 3) la considération culturelle (célébrer les racines rurales).

« L'idéologie de l'homme socialisé vise à promouvoir la royauté sans frein d'un individu hors sol, sans mémoire, sans phare ni balise, livré aux caprices d'un désir immature imposé par l'air du temps. Or la politique ne doit jamais être l'esclave d'un air du temps mesuré en sondages … On crie au fascisme mais plus personne n'y croit … De Mélenchon à Le Pen tout le monde se veut républicain … Si la droite est une version libérale de la gauche, elle mourra ».

« Le pays se porte mal. Il ne sait pas où il va. Il refuse même d'y penser, jusque dans les occasions les plus essentielles : les élections … en témoignage de protestation contre tous les partis qui forment aujourd'hui le FNUMPS et refusent de remplir leur rôle, je ne formule qu'un souhait : qu'un maximum d'électeurs qui s'apprêtaient à s'abstenir aillent voter blanc. En espérant que cela servira de leçonS aux professionnels de la politique, chargés, même s'ils l'oublient trop souvent, de la survie de la démocratie ».

Le Cercle Ramadier organise le 11 Mars à Paris un colloque sur le thème du burn-out. Un cahier de doléances sera mis à la disposition du grand public. L’appel pour la reconnaissance officielle du burn-out a déjà recueilli la signature de plus de 10 000 internautes.

« Business France » va lancer d'ici à l'été une campagne de promotion de l'hexagone à l'étranger sur le thème « Creative France ». La réussite de l'opération « la French Tech » a convaincu Muriel Penicaud, directeur de Business France, de mettre en avant la capacité d'innovation de la France pour défendre son image à l'extérieur.

Le journaliste Bruno Dive publie le 12 Mars une édition enrichie de son livre « Chirac, la vie d'après ». Comme en 2011 c'est Hollande qui rédige la préface. Il dit de son prédécesseur : « Jacques Chirac est un homme attentif aux autres. Quand vous aimez les Français, ils vous en savent gré. » Changement par rapport à 2011 où Hollande écrivait : « Chirac n'a jamais cherché à bâtir un modèle, construire pas à pas une politique, ouvrir des réformes majeures ». Variations !

Le rôle des pouvoirs publics n'est pas de se substituer aux industriels et aux actionnaires mais de fixer le cadre institutionnel et économique. Quand les ministres veulent jouer aux banquiers d'affaires, leur action est rarement couronnée de succès … Je suis étonné par la puissance des conservatismes. »