IRISSARY

A  la ferme Sorhueta  nichée au creux d’un vallon d’Irissary, l’architecture des bâtiments fonctionnelle et moderne signale que nous arrivons  chez des amoureux de l’élevage très bien mené.  Pierre, Bernadette et leur fils Bénat forment une équipe soudée  autour d’un troupeau de manex tête rousse et d’un troupeau de blondes d’Aquitaine.  « Au départ la ferme familiale était trop étroite pour 3 associés. C’est la reprise de la ferme d’un voisin, Xavier Lissarrague, qui a permis à Bénat de s’installer. Son arrivée l’an dernier nous a permis de moderniser notre bergerie en installant  une salle de traite équipée d’un système d’alimentation adapté à chaque brebis. Nous recherchons l’optimisation technique et nous aimons bien ce coté là de notre travail ».

AYDIE

 Jean-Paul Cazenave est de ceux qui s’exprime très peu au «je »  préférant mettre en valeur la richesse du « NOUS ».  A écouter cet homme menant de front vignes, bovins viande et maïs, on croirait qu’il n’a aucun mérite. Il insiste en se présentant comme un privilégié ayant bénéficié d’un héritage unique, celui du savoir-faire et de la passion pour la terre.  Même si ses élixirs ont été plusieurs fois médaillés, M. Cazenave souligne qu’il rend tout simplement hommage à 4 générations de viticulteurs passionnés dont une femme exceptionnelle, sa grand-mère.  Aujourd’hui âgé d’une quarantaine d’années, cet entrepreneur se révolte contre le discours ambiant faisant fuir les jeunes repreneurs agricoles.  Il y a tant de grands plaisirs qu’on oublie.  Le Chai Dou Bernes situé à Aydie vaut le détour.  Certes pour le plaisir de découvrir un bon vin, mais aussi pour discuter… des plaisirs oubliés ! et notamment ceux du partage.

En prenant sa retraite

ANCE

Suite à la rupture abusive d’un contrat pour l’engraissement de jeunes bovins et aux aléas du prix du lait, Cécile et David Estrabou n’avaient qu’une idée en tête : acquérir leur indépendance. C’est ainsi qu’ils ont créé un atelier de transformation de lait de vache en yaourts, desserts, fromages. Et ça marche tellement bien qu’ils viennent de créer le premier poste de salarié à plein temps.
Si c’était à refaire… ils le referaient bien plus tôt « ça nous aurait évité les ennuis financiers avec notre partenaire de l’époque ».
« Arriver à vivre de notre métier en sécurisant nos points de vente et permettre à Pierre, notre fils, de s’installer sont nos deux objectifs d’aujourd’hui ».
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